Bonjour je m’appelle Othman Daf, j’ai 25 ans, je suis étudiant à l’IESA arts&culture en 3ème année directe du Bachelor Productions et médiation culturelles, spécialité spectacle vivant.
Que faisiez vous avant d’intégrer le cursus de l’IESA arts&culture ?
Avant l’IESA je me destinais à être sportif professionnel mais j’ai eu une blessure importante et je me suis réorienté dans la culture parce que j’étais artiste, je faisais de la musique. J’ai créé mon association dans un but purement égoïste : monté sur scène à la base. Puis, j’ai finalement pris plaisir à être dans le processus de création d’événement donc je me suis dirigé vers le métier de producteur d‘événement culturel. J’ai fait une formation CIFAP à Montreuil de chargé de production. J’ai eu un diplôme décerné par l’IESA arts&culture.
Pourquoi avez-vous choisi l’IESA arts&culture ?
Je me suis rendu compte que lors de la formation on avait beaucoup de théorie et pas assez de pratique et donc j’ai décidé de m’inscrire à l’IESA arts&culture en troisième année directe parce qu’on avait l’accompagnement sur un projet grandeur réel, monter son propre projet en étant accompagné par l’école et à côté de ça on avait un stage conventionné par l’école. Ce sont donc des choses qui m’ont plu et qui m’ont donné envie de m’inscrire.
Comment trouvez-vous votre entrée en Bachelor 3 direct ?
Le cursus en B3 direct est assez dur, parce qu’il y a les cours de remise à niveau des deuxièmes années et les cours de troisième année. On a donc deux cursus en une année ce qui est assez compliqué. Cependant, on est un petit groupe en B3 direct, une dizaine et le fait d’être peu nous permet d’être beaucoup plus solidaire, de s’entraider, que ce soit sur les révisions, sur les projets, sur les dossiers, on s’aide un peu sur tout. À côté de ça on a l’accompagnement des professeurs, donc je suis assez satisfait de cette année en B3 direct.
Quel est votre PGR (Projet Grandeur Réel) ?
En ce qui concerne mon PGR, c’est à dire mon projet grandeur réel, qui est soutenu par l’école, c’est un festival culture urbaine avec une programmation exclusivement féminine. On a un volet musical avec deux concerts, seize artistes, on a volet audiovisuel ou on projettera des films et on fera des débats sur la place de la femme dans le Hip-Hop et la culture urbaine, on invitera aussi pas mal de réalisatrice de clip de rap comme Leila Sy par exemple. On a un volet danse qui se découpe en deux temps : il y aura un battle de danse avec des crew débutante et un gros spectacle de danse. On a également un volet street-art avec une exposition et des artistes comme Vinie que vient de Toulouse et des performances live surement avec des poscas puisque ce sera en intérieur.
Quel est votre projet professionnel après l’IESA arts&culture ?
Alors, mon projet pro, ce sera, si mon PGR est un succès je compte continuer dans cette voix là et continuer à monter des projets culturels artistiques mais toujours avec une dimension sociale et à côté de ça j’aimerais aussi produire des artistes.
Que vous a apporté l’IESA arts&culture dans la réalisation de ce dernier ?
En ce qui concerne le soutien que m’a apporté l’IESA, c’est un soutien assez important puisqu’on a le conseil des professeurs, on met en place un réseau de contacts d’artistes, de salles, de lieux, de festivals à contacter pour éventuellement faire des partenariats, avoir des conseils, et cetera. Et, c’est pour ça que j’ai choisi l’IESA, dès mes premiers contacts avec l’IESA, avant même que je m’inscrive, on m’a tout de suite conseillé, on m’a permis de parler de mon projet, en me donnant des conseils, on me donnant des contacts. Puis, il y a cet accompagnement tout au long de l’année sur les différents projets.