PRIX JUVENARS-IESA 2023
Du 3 au 4 mai, les étudiants de 1ère année en Bachelor Commerce et Expertise de l'Art ont présenté la 8ème édition du Prix Juvenars-IESA. Ce Prix soutient la jeune création artistique contemporaine.
Il est ouvert à tous les artistes ont moins de 30 ans non représentés en galerie.
Le lauréat reçoit :
- une dotation de 3 000 euros,
- expose un solo show dans la galerie de l'IESA au 1, cité Griset à Paris XI.
- une oeuvre est présentée au sein de la IESA Room, galerie virtuelle de l'IESA dans le métavers.
La somme de la dotation provient des bénéfices d’une vente aux enchères organisée par la moitié de la classe des Bachelors 1 expertise et commerce de l'art.
Les artistes sélectionnés cette année sont :
Laura Bartier, Louise Belin, Nina Bureau, Alexia Caamano, Philippe Caamano, Clara Cimelli, Axel Coutaz, Marie Cunin, Roméo Dini, Joy Lavigne, France-Lan Lê Vu, Lola Plantard, Joao Simoes, Isadora Soares.
Cette année, le jury est composé de :
- Da Cruz, artiste street-artiste,
- Véronique Masini, commissaire d'exposition, iconographe aux éditions Gallimard
- Angelina Medori, développement culturel chez Arte
- Boris Grebille, directeur de l'IESA
- Lehna Lalmas-Schramm, étudiante référente IESA
- Maud Prangey, Coach projet Prix Juvenars-IESA
Chaque artiste présente une œuvre exposée dans la Galerie de l’IESA. Ces œuvres font appel à des médiums et à des processus variés.
Les artistes sont sélectionnés sur dossier après lancement d’un appel à candidatures diffusé dans les écoles d’art en France et à l’étranger : Écoles des Beaux Arts, École Nationale des Arts Décoratifs, Villa Arson, École Duperré, l’école d’Arles – ENSP etc.
Artistes lauréats année Précédentes
- Loup Lejeune 2016
- Ferdinand Makouvia 2017
- Roxane Kisiel 2018
- Yuqing Wang 2019 -Mention spéciale pour Liang Fu
- Coline-Lou Ramonet 2020
- Bowen Zao 2021
- Zoé Metra 2022 - Mention spéciale Alexis Puget
- Louise Belin 2023 - Mention spéciale Phillipe Caamano
Découvrez la lauréate 2023 : Louise Belin
« À travers ma pratique de la peinture, j'explore la question de la mise en récit des images, ainsi qu'une écologie de la mémoire et de l’oubli, notions aujourd’hui transfigurées par le numérique.
Je m'intéresse notamment à l’image pauvre, copie de copie, compressée jusqu'à la mutation du sujet. Je trouve ce matériau parmi les résultats les moins bien répertoriés, dans les limbes d’internet, entre hypermnésie et obsolescence toujours plus rapide des images. J’y navigue par le biais de différents systèmes : dérive algorithmique, rencontres sur divers groupes ou forums, utilisation de la Way Back Machine, etc. Peindre ces images me permet de ralentir leurs réceptions et de les entourer d'un nouveau type d'attention.
Il s'agit de convoquer un sentiment ambivalent, entre ubiquité et globalisation permises par internet d’une part, et fatigue liée au morcellement des récits, distance, de l'autre ».