L’antiquaire est un commerçant d'œuvres et d'objets d'art anciens (meubles, bijoux, tableaux). Ce métier requiert une connaissance approfondie en histoire de l’art. Ces compétences s’acquièrent par expérience et se renforcent par une formation appropriée.

Retrouvez dans cet article, les informations importantes concernant le métier d'antiquaire : 

 

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Définition du métier d'antiquaire 

L’antiquaire achète des objets d’art qu’il revend, parfois après les avoir restaurés ou après les avoir fait restaurer. Lors de ses recherches et de ses achats, il doit savoir reconnaître l’origine, la valeur et l’authenticité d’une pièce. Avoir l’œil est une qualité essentielle pour identifier les faux et les copies. Il cherche les objets anciens, les inspecte et les authentifie. Pour dénicher des pièces intéressantes, il doit s’informer, se documenter et se déplacer régulièrement. 

Le métier d’antiquaire est à distinguer de celui de brocanteur. L’antiquaire est un spécialiste qui vend des objets d’exception en parfait état, alors que le brocanteur vend des objets en l’état.

Quelles sont les compétences requises pour devenir antiquaire ?

Une connaissance aiguë du marché de l’art et de l’histoire de l’art est obligatoire pour exercer le métier d’antiquaire. Toutefois, en tant que commerçant, il doit aussi posséder des bases solides en commerce et gestion. Il doit effectivement savoir :

  • Expertiser un objet pour en déterminer son origine, sa marque et son originalité ;
  • Valoriser les objets qu’il vend, négocier et conclure une vente ;
  • Organiser une promotion de produits en ligne ;
  • Organiser des salons, conférences, rencontres et évènements à thèmes ;
  • Assurer la gestion administrative et la comptabilité de son commerce ;
  • Maîtriser au moins une langue étrangère.

Enfin, pour vendre des objets, il se doit d’être un fin négociateur et d’avoir le sens de la communication;

Comment devenir antiquaire : études et formations

Le métier d’antiquaire peut s’apprendre sur le tas ou auprès d’antiquaires expérimentés. En effet, pour exercer cette profession, aucun diplôme n’est indispensable. L’apprentissage se fait souvent par transmission du savoir-faire familial. 

Cependant, pour exceller dans ce domaine, il est conseillé de suivre des études en histoire de l’art. Il est possible de choisir un cursus universitaire en histoire de l’art ou d’opter pour la filière sciences humaines et sociales spécialité commerce de l’art et des antiquités. 

Différentes formations sont également proposées par l’IESA, école internationale des métiers de la culture et du marché de l’art. Les étudiants peuvent suivre un Bachelor Marché de l’art (Bac+3) suivi d’un Mastère en marché de l’art dans une des spécialités suivantes : art ancien et moderne, art contemporain et commissariat d’exposition. 

Pour prétendre au titre d’expert, un jeune antiquaire doit présenter un mémoire et obtenir la cooptation de ses pairs. 

La formation professionnelle pour devenir antiquaire est assurée par Drouot Formation :  

Drouot Formation offre une formation professionnelle complète pour permettre aux étudiants de devenir des antiquaires compétents. Grâce à Drouot Formation vous disposerez d’un contact direct avec les professionnels et d’une immersion avec les œuvres d’art exposées à l’Hôtel Drouot. Cette formation prépare de manière optimale les étudiants au métier d’antiquaire grâce à une parfaite maîtrise du processus de valorisation et d’expertise des œuvres d’art. Drouot Formation offre un encadrement tout au long de l’année pour leur permettre de construire leur projet professionnel en parallèle de leurs études ce qui constitue l’un des points forts de Drouot formation. 

Quel est le domaine d’activité de l’antiquaire ?

L’antiquaire peut être spécialisé dans une époque ou dans un style particulier comme l’art moderne du XXème siècle ou le style islamique, etc. Il travaille dans le domaine du marché de l’art en étant constamment à l’affût d’objets d’exception : meubles d’époque, sculptures, tableaux, armes, bijoux, porcelaine, etc. 

L’antiquaire s’adresse à une clientèle particulière, généralement des amateurs d’art. 

Dans sa quête d’objets anciens, les salons, les marchés aux puces, les vides greniers, les ventes privées ou ventes chez des particuliers sont des pistes non négligeables. La transmission familiale constitue aussi une excellente source d’approvisionnement.

Quelle possibilité d’évolution pour un antiquaire ?

Pour ouvrir son commerce, un antiquaire doit faire une déclaration préalable à la préfecture, s’inscrire au registre du commerce et tenir un livre de police. Avoir un stock et un capital est indispensable au départ. En début de carrière, être vendeur chez un brocanteur est une bonne option pour acquérir de l’expérience et constituer un capital. Un bon apport permet de s’installer et de se faire un nom sur le marché de l’art.

L’antiquaire peut ensuite s’orienter vers une spécialisation ou diversifier son savoir-faire en tant que généraliste. 

Un antiquaire chevronné peut proposer son expertise au service des compagnies d’assurance, des douanes ou des collectionneurs. 

Quel est le salaire d’un antiquaire ?

Les revenus d'un antiquaire sont variables, car ce dernier fixe lui-même ses tarifs en fonction du prix d’acquisition des objets. Les bénéfices qu’il réalise sont ses sources principales de revenus. Les pièces peuvent se vendre en quelques heures ou en quelques années. Certaines peuvent aussi nécessiter une restauration, ce qui engendre des coûts supplémentaires. Il faut également tenir compte des frais engagés comme le loyer du local, les charges sociales et les déplacements. En moyenne, il gagne entre 1 800 € et 2 000 € brut par mois.