Virginie Letac Fardel est diplômée du Mastère professionnel Marché de l'art contemporain depuis 2015.
Après sa formation art contemporain à l'IESA arts&culture, elle a fondée et dirige sa société Artagema qui accompagne l’entrepreneuriat des organisations créatives et culturelles.
Pour le festival Ciné-Corps, dont l'IESA est partenaire, elle est en charge des partenariats privés.
Que s’est-il passé après l’IESA arts&culture, pouvez-vous nous faire part de votre parcours ?
Tout juste diplômée du Mastère professionnel Marché de l’Art contemporain fin 2015, un heureux hasard me fait croiser Romain Sabah - ancien de l’IESA arts&culture - à l’exposition du Palais de Tokyo « Artistes à la Une pour la Liberté » dont il est co-curateur avec Nicolas Couturieux. A la tête de Nineteen Sixteen, une agence spécialisée en art urbain et street art, il est en quête d’un profil expérimenté pour structurer et déployer son activité auprès de riches particuliers et d’entreprises. Pendant près d’un an, investie aux côtés de Romain et son équipe, je travaille au développement commercial, à la conception et la réalisation de projets artistiques évènementiels, aux relations publiques et à la communication d’artistes comme Tania Mouraud, Thomas Canto, Tilt, C215 et d’autres de l’agence. Une expérience de marché doublée d’une plongée dans les pratiques artistiques urbaines, complémentaires de celles effectuées durant le Mastère art contemporain chez Véronique Smagghe, grande spécialiste du mouvement des Affichistes qui me touche particulièrement.
Début 2017, je lance mon activité au travers de la société ARTAGEMA avec l’idée d’accompagner l’entrepreneuriat des organisations créatives et culturelles ainsi que la structuration et le développement de créations artistiques implémentées par des technologies de pointe. Me contacte l’association Ecole D’art Au Village pour un projet socio-artistique numérique en lien avec le Château de Versailles et la New York public Library. S’enchaînent d’autres projets dans le cinéma, le multimédia et l’art digital.
Comment avez-vous intégré le Festival Ciné-Corps ?
Comme bien souvent dans le monde de la culture, c’est le jeu des rencontres et des affinités qui vous porte. Isabelle Logeais, mon ancien professeur de mécénat à l’IESA, me recommande à la réalisatrice de vidéo danse, Virginie Combet, fondatrice du Festival Ciné-Corps il y a six ans à Strasbourg, qui cherche une personne pour nouer des partenariats privés au soutien de la première édition parisienne du festival qui aura lieu du 31 janvier au 4 février au Cinéma Majestic Passy affilié au réseau des Ecrans de Paris. La collaboration se scelle.
En quoi consiste le partenariat entre le festival et l’IESA arts&culture ?
C’est à la fois un partenariat financier, de compétences et pédagogique, l’école mettant à disposition du Festival Ciné-Corps trois étudiants stagiaires issus de la branche cinéma.
Ce partenariat confirme l’engagement de l’IESA dans le champ de la création numérique et des arts après le lancement par l’école en 2017 de son incubateur de startups culturelles. En effet, l’IESA participera au jury du hackaton du Festival et octroiera à cette occasion un Prix de l’IESA sous forme d’un accompagnement au développement du projet.
Pouvez-vous nous préciser comment se déroulera le hackaton ?
Le hackaton Ciné-Corps 2018 est une première en France. Cet événement unique mêle expérimentation et co-création pour se faire rencontrer, la danse, l’audiovisuel et la création immersive.
Les équipes composées de trois participants encadrées par des professionnels seront invitées à partir d’un thème de départ à proposer un projet de réalité virtuelle plaçant le corps au cœur de l’immersion. Le jury, constitué de professionnels de la danse, du cinéma et de la création numérique invités par le festival se réunira pour élire le projet le plus réussi. Celui-ci sera présenté en public lors de la séance spéciale du festival Ciné-Corps le dimanche 4 février à 20h au Cinéma Majestic Passy. Il bénéficiera également d’une résidence de 15 jours au sein de commune Image, incubateur de projets de réalité virtuelle. L’un des projets bénéficiera du Prix de l’IESA qui est un accompagnement au développement du projet élu. Xavier de la Vega concepteur/producteur interactif au sein de Picseyes films et journaliste sur les nouveaux médias, coordonnera le hackaton les 3 et 4 février.