Vincent Rola est diplômé du Mastère Art contemporain et a effectué de nombreux stages au sein de galerie.
C'est un mois après l'obtention de son diplôme qu'il a intégré la Galerie Lehalle pour en devenir, aujourd'hui, le co-directeur.
Sa galerie a aussi donné deux oeuvres d'art pour la vente aux enchères du Prix Juvenars-IESA.
Pouvez-vous présenter la Galerie Lehalle ?
Pascale Lehalle a fondé la Galerie Lehalle en 1989. Située dans le quartier de la Tour Eiffel, la galerie promeut l’art contemporain et a permis à des artistes du monde entier d’exposer en France.
Pascale, elle-même artiste sous le nom de Pascale Courbot, s’est toujours donné comme point d’honneur de ne pas avoir une ligne artistique précise et fermée. Nous fonctionnons au coup de cœur artistique et humain ce qui nous pousse à exposer uniquement des artistes avec lesquels nous avons de réelles affinités et qui ont un message à transmettre à travers leur art. La galerie présente principalement des artistes peintres, mais aussi des sculpteurs et des photographes.
Pascale possède aussi une très belle collection de gravures bulgares des années 1980, dont nous travaillons actuellement la promotion.
Pourriez-vous vous nous présenter votre parcours ?
En 2015, avec une licence de Lettres-Histoire-Droit en poche, j’ai intégré le Mastère Art contemporain à l’IESA arts&culture à Paris. J’ai pendant cette période appris beaucoup sur le marché de l’art contemporain, tant par les cours théoriques et professionnels que par les stages. Mes stages se sont effectués dans trois galeries différentes : la galerie Mathias Coullaud, la galerie De Roussan, et la galerie Jeanne Bucher Jaeger.
Diplômé en mai 2017, j’ai commencé à collaborer avec Pascale Lehalle en juillet de la même année avec une mission simple : faire un inventaire complet de sa collection personnelle et de celle de la galerie. Nous nous sommes tout de suite bien entendu et avons décidé d’étendre notre collaboration pour une première année afin de développer la galerie, fort de la très grande expérience de Pascale et de mes compétences fraîchement acquises j'ai pris le post de co-directeur de la galerie.
La volonté de Pascale est de passer le témoin à la nouvelle génération. Il serait terrible de perdre l’histoire des petites galeries parisiennes, qui ont écrit des pans entiers de l’histoire de l’art.
Pourquoi avez-vous décidé de donner des œuvres pour le prix Juvenars-IESA ?
Durant cette année très riche, nous avons travaillé sur beaucoup de projets d’expositions, soit organisés par nous-même, soit avec des collaborateurs. Juliette Ferrante, aussi diplômée de l’IESA arts&culture, a par exemple effectué le commissariat de l’exposition « Géométrie en Mouvement » en exposant les œuvres de Kenia Almaraz Murillo et Elliott Causse. Nous avons également travaillé avec Japan Promotion, chargé de faire la promotion de la culture et des arts japonais dans le monde.
C’est avec plaisir aujourd’hui, que nous avons choisi de donner deux œuvres pour la vente du Prix Juvenars-IESA. Nous sommes en effet très liés à l’IESA arts&culture. C’est Manon Broglin et Lucie Hallouet qui nous ont proposé d’y participer. Nous leur avons confié une peinture de Pascale, Oasis, et une toile de Noël Vérin, artiste de la galerie, Brigitte.
Ce fût une très belle initiative de la part de l’IESA arts&culture de créer ce prix. Il va permettre en effet à huit jeunes artistes d’être mis en lumière et à des étudiants de se faire une belle expérience professionnelle qui les poussera à donner le meilleur d’eux-mêmes.