Quel a été ton parcours avant d'intégrer l’IESA ?
Je savais que je voulais travailler dans l'événementiel mais sans pouvoir me payer une école privée. En même temps j'avais envie d'aller à l'université, aussi j'ai fait une licence de droit et science politique à l'université Panthéon Assas Paris 2. A la sortie de cette licence j'ai enfin pu intégrer l'IESA et je suis très heureux d'avoir un cursus université/école privée.
Pourquoi as-tu choisi le Mastère Production de spectacle vivant ?
J'ai intégré l'IESA dans le cadre d'un mastère métiers de la culture. L'événementiel m'attirait et j'ai rencontré une étudiante de l'IESA alors que je travaillais sur le festival Japan Expo. On a discuté de l'école, j'ai envoyé un mail le soir même et la semaine suivante je passais mon test d'entrée si ma mémoire est bonne. Tout est allé très vite, un peu sur un coup de tête mais c'est la valeur ajoutée d'un environnement culturel et des stages qui m'ont décidé ainsi que Mme Schmitt qui m'avait trouvé un stage avant même mon inscription !
Peux-tu nous parler d’un ou plusieurs stages qui ont marqués ton parcours à l’IESA ?
Avant même le début des cours j'étais déjà en stage au Marché Paul Bert Serpette aux Puces de Saint-Ouen. J'y ai fait 3 stages plus ou moins longs en gestion des événementiels principalement et soutien administratif. J'ai également été en stage pour la Compagnie Acta Fabula comme chargé de projet événementiel et en régie générale. J'ai pu m'occupé d'événements incroyables notamment aux Châteaux de Fontainebleau et de Compiègne. Ces deux ans de stage me marquent encore aujourd'hui puisqu'ils m'ont permis d'être embauché comme adjoint de direction au Marché Paul Bert Serpette, poste que j'ai quitté fin 2013 et je continue à travailler pour Acta Fabula en intermittence du spectacle.
Aujourd'hui j'organise des visites des Puces pour l'IESA aux étudiants du Bachelor Expertise et commerce de l'art .
Je n'ai pas fait de stages pour de nombreuses structures mais je n'ai plus quitté ces endroits depuis.
Que t’a apporté l’IESA ?
Une révélation sur ce que j'aime faire, ce que je suis capable de faire, sur le fait j'aime vraiment travailler. L'IESA m'a apporté mes sources de revenu des 4 dernières années, de l'expérience. Enfin, ça peut paraître bateau, mais j'ai beaucoup changé en deux années à l'IESA. Avant j'étais d'une timidité sans commune mesure et même si je le suis toujours un peu j'ai été poussé dans mes retranchements et je ne suis plus la même personne.
Que fais-tu aujourd’hui, quels sont tes projets ?
Je cherche du travail aujourd'hui !
J'ai quitté mon emploi aux puces il y a un peu plus d'un an pour réaliser deux rêves. Voyager et prendre des cours d'Histoire de l'art. J'ai passé en tout 5 mois en Asie notamment (dont 5 semaines au Japon) et j'ai suivi une première année de licence en histoire de l'art par correspondance. Je fais de la régie pour la Compagnie Acta Fabula quand ils ont besoin de moi et je me suis formé à la suite Adobe pour leur créer de nouveaux supports de communication.
En attendant de retrouver un emploi stable je consacre tout mon temps à mon association, Walking Art. J'aide bénévolement plusieurs festivals, je monte des expos, j'aide des artistes et surtout je m'occupe de la quatrième saison de Koko to Asoko.
Koko to Asoko, c'était mon projet de fin d'études. Il s'agit d'un concours d'art sur un thème japonais (Art toys japonais cette année) avec une exposition sur le festival Japan Expo (250 000 visiteurs environ) en Juillet. Il y aussi sur mon stand d'exposition du live painting, une expo d'artistes professionnels et cette année de l'impression 3D.
Comme le concours plaît et qu'il me permet de travailler en lien avec des entreprises liées au Japon, je n'ai jamais arrêté et le projet prend de plus en plus de poids avec le soutien de POSCA par exemple.
Koko to Asoko en quelques mots :
- Concours du 20 février au 20 mai
- Sélection de 15 oeuvres par un jury de professionnels
- Exposition des oeuvres sélectionnées lors de Japan Expo du 2 au 5 Juillet avec vote des visiteurs pour désigner les gagnants.
- Du live painting avec en exclusivité cette année le mangaka Reno Lemaire, une expo pro, de l'impression 3D via Bagel Lab, de nombreux partenaires et dotations.
- Enfin c'est aussi 150€ reversés chaque année à une association caritative japonaise jusqu'à présent, népalaise cette année, les chevaux du vent.