Alice Paulet et Raphael de Montalembert, anciens étudiants en Bachelor Production et médiation culturelle, se sont retrouvés au sein de la même entreprise créée par Raphael après ses études, Data Musicalism.
Retour sur leur expérience professionnelle pendant leur Bac+3 Production culturelle et après leur formation.
Alice, quel est votre parcours avec Raphaël de Montalembert au sein de l'IESA ?
Intéressée depuis toujours par le milieu de la Musique Électronique et la Production Culturelle, nous avons naturellement pris comme option la spécialité Production afin d’assouvir nos envies d’apprentissage dans ce secteur ainsi que dans l’organisation d'événements. Plusieurs de nos cours en musicologie nous ont également permis de consolider notre savoir-faire et connaissances dans ce domaine.
Raphaël qui travaillait déjà avec des artistes et des agences de booking s’est vu offrir plusieurs belles opportunités lui permettant de rentrer dans le monde du travail dès la moitié de sa troisième année de licence production culturelle.
Pour ma part, j’étais également déjà bien engagée dans le milieu de la musique électronique en tant qu’agent artistique, manageuse et membre du collectif Newtrack. La réalisation du projet grandeur réel m’a permis de valider mon diplôme avec mention, m’ouvrant les portes de la vie active.
Raphael, quelles sont les prémices de DATA MUSICALISM ?
J’avais déjà travaillé 2 ans dans une agence de booking à Bruxelles, et évoluer au contact des artistes m’a toujours passionné. Cependant, je sentais qu’il manquait une certaine proximité entre agent et artiste. L’idée de monter une agence s’est dessiné suite aux échanges que j’ai pu avoir avec des artistes présents dans mon ancienne agence.
Aimant travailler en contact direct avec les artistes, je suis naturellement devenu le manager d’un artiste américain, très présent dans la scène house depuis les années 80. C’est cette même personne qui m’a convaincu lors de ma visite à Orlando (Floride) de créer mon entreprise.
Je me suis ensuite rapproché de plusieurs personnes qui forment aujourd’hui une équipe cohérente en terme de production, de communication et qui constituent la “Data Musicalism Agency”. Chacun à un rôle distinct et essentiel à cet engrenage, mais la cohésion et la synergie sont nos réels mots d’ordres.
Alice nous a rejoint en janvier avec une énergie et une expertise qui nous a permis de gagner en professionnalisme. L'élaboration du projet, l'esthétisme et la symbolique qui en découlent sont nées de nos rencontres, nos expériences, et de nos expertises complémentaires…
Data a maintenant pris racine, nous avons des artistes venant de différents horizons de l'électronique, des artistes en devenir et d’autre déjà implantés. En parallèle nous organisons une série d'événements toujours plus travaillés dans leurs conceptions et leurs objectifs.
Quels sont les objectifs des deux prochaines années à venir pour DATA MUSICALISM ?
Nous souhaitons étendre nos artistes en France et à l’international en les faisant prospérer, en donnant à leur univers un impact conséquent sur tous nos territoires d’actions. Nous mettrons également un point d’honneur à la réalisation de nos productions hors les murs dans des endroits éphémères et/ou peu fréquentés grâce à des collaborations avec d’autres entités de la scène musicale.
Enfin, nous développons une branche plus expérimentale, grâce à nos différents artistes qui se produisent en live, avec des shows approfondis réunissant toutes les formes d’arts.
Tout n’est que passion et évolution