UNIQUE OBJET DE MON RESSENTIMENT- Exposition évolutive

Une exposition évolutive avec

Tassiana AIT TAHAR · Ugo CASUBOLO-FERRO · Seeta CHIANG  · Ruoxi JIN - Adrien LAGRANGE · Hanna LEE · Jin Yong LIAN · Jade MAIGNAN · Iman MALIK · Parisa MOUSAVI · ka RYU · Nassim SARNI

Du 22 au 26 mai 2024, Galerie de L’IESA (1 Cité Griset, 75011 Paris)

Vernissage le 21 mai de 18h à 21h.

Unique objet de mon ressentiment est le fruit d’une collaboration entre le mastère Commissariat d’exposition de l’IESA arts&culture et l’atelier Guillaume Paris de l’École des Beaux-Arts de Paris.

Pensé en mouvement sur le modèle d’une pièce de théâtre, le projet explore ce qui lie l'artiste, son œuvre et la société contemporaine. Son titre, tiré des mots de Corneille dans Horace, incarne la relation ambiguë, parfois conflictuelle, entre l’artiste et sa production. Découpé en trois actes symboliques, Unique objet de mon ressentiment s’intéresse aux multiples enjeux de l’acte de créer sous les injonctions du marché et de ses institutions : Adrien Lagrange, Iman Malik.

Dans le premier acte Vivre avec l'art, les visiteur.euses sont invité.es à rencontrer les œuvres par le biais de leur plasticité et leur essence. Les artistes Ruoxi Jin, Ugo Casubolo Ferro et Hana Lee dévoilent une vision de l'art qui initie une relation poétique et sensorielle avec les publics. 

Le deuxième acte Vivre de l'art aborde la réalité complexe de produire et de se positionner dans l’économie culturelle. Tassiana Aït Tahar et Nassim Sarni soulèvent les questions primordiales de la valeur d’une œuvre et les dynamiques qui la définissent, notamment lors de la conversion d’une création en un objet marchand.

Enfin Vivre son art, le dernier acte, convoque le lien physique que l'artiste entretient avec sa pratique. Cette approche raconte la relation essentielle de l'œuvre à l’artiste, mais aussi celle avec le.a spectateur.ice qui doit se mettre en mouvement dans l’espace indéterminé, afin de percevoir pleinement la pièce. L'œuvre devient ainsi invitation à une interaction active, exigeant une immersion physique et psychique de la part du spectateur.

« (...) La principale caractéristique de la performance est qu'une fois terminée, il ne reste plus rien à quantifier. Le témoin est contraint d'examiner ses propres impressions et donc sa propre psyché au lieu de pouvoir prétendre à une objectivité formelle » Scott Burton.

C’est ainsi à travers leurs performances, engagement total et incarné de l’artiste, que Jade Maignan, Parisa Mousavi et Chiang Seeta explorent les limites poreuses entre le moi et l'œuvre. 

Chaque temps de l’exposition est prétexte pour les artistes à présenter comment iels travaillent avec leurs différentes zones de tension : la création incarne cette source d’inspiration fertile, en dévoilant les passions tragiques qui anime la jeune création, les œuvres viennent cristalliser les affects artistiques pour devenir le temps d’un moment les objets uniques d’un ressentiment.

Commissariat : Marius AMORETTI, Dalia BAHBOU, Léonie CHARON-TURPIN, Anna FOSSI, Amandine GRONDIN, 

Juliette GUILLEMOT, Célia HOUBERDON, Laure LINNÉ, Florie MARCHAIS, Angie MARTIAL, Lia MEHEUST, 

Chiara MENTORE, Quentin MINOT, Sarah MONCADA, Valentin NGUYEN, Grace RABET, Valentin RABILLER, 

Capucine RAMBEAU, Francesca ROZZI, Nine VAN DER LINDE, Xiaofei ZHI, Mélanie ZOUGHEIB. Sous la direction d’Agnès VIOLEAU.