Le « Mois de l’IESA », ce sont 3 expositions avec 3 étudiantes de l'IESA : Hélène Geber, Johanna Teston et Camille Dendoncker en collaboration avec la Galerie SONO situé au sein du Village Saint-Honoré, dans le 1er arrondissement de Paris.
- La première exposition : « Apprendre à se fondre » du 28 mai au 12 juin, solo show de l’artiste Vincent Laval a été commissariée par Hélène Geber (étudiante en M2 - Marché de l’art contemporain)
Cette exposition est née de la volonté de donner la parole à un artiste émergent dont le travail tend, non pas à observer la nature, mais à l'intégrer entièrement dans une pratique artistique.
"Apprendre à se fondre" est une ode à la nature résultant d'un dialogue entre l'artiste, Vincent Laval, et la commissaire de l'exposition, Hélène Geber. L'exposition souhaite nous interroger sur notre rapport, en tant qu'être humain, à l'environnement qui nous entoure. Elle s'orchestre à la manière d'une pérégrination entre les œuvres hautement poétiques de l'artiste qui se compose principalement d'éléments naturels.
Fortement inspiré du romantisme allemand, l'artiste Vincent Laval emprunte des chemins de traverse afin d'assouvir, à la fois son besoin d'exil et sa soif de liberté, sans maîtrise ni domination. Un chasseur de traces comme autant de preuves de son rapport au monde où un entre deux règnes entre la nature, l'Homme et l'histoire humaine.
- La deuxième exposition : « Vision troublée » du 18 juin au 3 juillet, group show de quatre artistes : Jean-Baptiste Caron, Marion Flament, Paul Hutzli et Capucine Vandebrouck, seront commissariée par Camille Dendoncker (étudiante en M2 - Marché de l’art contemporain)
Cette exposition est née d’un ressenti, d’une émotion. Cette sensation si particulière que l’on ressent face à l’Art. Il nous trouble sans en connaître la raison, car ce que nous voyons nous déroute. Parfois même, il interroge. Que voyons-nous réellement ? Ces images, existent-elles vraiment ? Suis-je troublé par ce que je vois ?
L’exposition « Vision troublée » présente des artistes de la scène émergente contemporaine : Jean-Baptiste Caron, Marion Flament, Paul Hutzli et Capucine Vandebrouck. Pour sa toute première exposition en tant que commissaire d’exposition, Camille Dendoncker, expose son ressenti quotidien face à l’Art et souhaite le partager avec le public.
Artistes aux univers différents, ils incarnent une thématique commune, celle de l’artiste prestidigitateur. Ils interrogent les questions de la matière, de l’improbable, du surprenant et enfin du visible. L’éclectisme de leurs œuvres promet de mettre la vision du spectateur à l’épreuve. Peu de chances qu’il ne reparte pas troublé de cette exposition.
- La troisième exposition : « Reflexus » du 6 au 17 juillet, solo show de l’artiste Olga Sabko sera commissariée par Johanna Teston (étudiante en M2 - Marché de l’art contemporain).
« Reflexus » met à l’honneur le travail d’Olga Sabko, lauréate du Prix Khalil de Chazournes 2020 « coups de cœur » des Beaux-Arts. L’univers créatif d’Olga questionne la nature même de l’œuvre, son mouvement et son occupation dans l’espace. Que ce soit pour ses sculptures ou ses lithographies, le processus de création occupe une place aussi importante que l’objet final.
La base de l’exposition est constituée par une collaboration active entre une curatrice, un scénographe et une artiste avec une envie commune de questionner la perception de l’œuvre. Contraction des mots « réflexion » et « processus », Reflexus défend l’idée que l’œuvre d’art n’est pas un objet défini dans un espace et un temps, mais une création de nature évolutive et dont la perception se modifie. Partant de ce postulat, l’ambition est d’inciter le public à sortir de sa position passive. Par la scénographie et des outils de médiation, cette exposition incite le visiteur à explorer sa relation à l’œuvre afin de comprendre la démarche de l’artiste.