Living Through Ecocide: un puissant appel artistique à la lutte contre la destruction de l'environnement
Organisé par le Butterfly Effect Collective - formé par nos étudiants en MBA Arts & Cultural Management .
À une époque marquée par une crise écologique croissante, l’exposition « Ecological Issues: Living Through Ecocide » est apparue comme un discours visuel critique examinant l’impact des actions humaines sur notre planète.
« Questions écologiques : vivre avec l’écocide » a été conçu pour inspirer une réponse active et réfléchie à la préservation de l’environnement. Le terme « écocide » a été inventé par le professeur Arthur W. Galston. Le néologisme est construit à partir des mots « écosystème » et « génocide », afin de symboliser la destruction systématique et massive des écosystèmes. Ce terme est utilisé en référence aux actes délibérés de destruction d’un environnement naturel, ainsi qu’à tous les actes qui, par leur nature, peuvent provoquer une catastrophe environnementale.
L’exposition avait pour objectif d’encourager les visiteurs à réfléchir à leur rôle personnel et à l’impact collectif du comportement humain sur l’environnement. Il s’agissait d’un appel à l’action , qui encourageait à passer d’une prise de conscience passive à un engagement proactif et à un changement positif. Elle se présentait comme une conversation stimulante sur la préservation écologique qui explore les influences complexes de l’activité humaine sur la Terre.
L’exposition mettait en lumière les défis écologiques auxquels la société est confrontée aujourd’hui : le consumérisme excessif , les ravages causés par les conflits militaires et la gestion défaillante des déchets . Tous ces facteurs augmentent le degré de pollution grave, l’accélération du changement climatique et l’éradication de la biodiversité.
L'exposition représentait les œuvres des artistes internationaux suivants :
- Margot Anquez Barisea. Margot est une artiste française qui explore les liens entre les paysages géologiques et humains . Ses pratiques artistiques visent à éclairer les thèmes de la fertilité et de la transformation des écosystèmes du fait des activités industrielles humaines qui sont des enjeux majeurs de notre époque.
- Célia Boulesteix. Célia est une artiste française dont la pratique multidisciplinaire explore l’espace contemporain comme vecteur intemporel, anti-monumental et intime, produisant des récits poétiques non linéaires à travers ses œuvres.
- Tanguy Pitavy : Artiste pluridisciplinaire français qui travaille aussi bien le métal que le papier mâché, l'informatique ou la céramique. Pour lui, l'art est un moyen de transcrire ses pensées sur la toile. L'art de Tanguy véhicule un message engagé en caricaturant notre société.
- Oleksii Furman : photographe documentaire et conteur visuel ukrainien, diplômé de l'Université du Missouri et cofondateur de New Cave Media, un studio de narration immersive à Kiev, en Ukraine. Il a couvert la révolution ukrainienne de 2013-2014, l'annexion de la Crimée, et continue de travailler à la documentation de la guerre en Ukraine.
- Olga Karika : Olga explore la réinvention des canons classiques issus des traditions de la Renaissance nordique et de l'héritage classique . Sa pratique artistique modernise et réinvente les motifs et symboles classiques en mélangeant des techniques contemporaines avec des influences historiques . Olga crée des œuvres qui remettent en question et élargissent la compréhension de l'art classique par le spectateur, l'invitant à voir ces thèmes intemporels sous un jour nouveau.
- Dima Astafiev : Dima est un artiste génératif ukrainien . Il découvre la nouvelle pratique de fusion des données et de l'art , en créant avec brio des installations immersives et des graphiques génératifs . En utilisant des modèles de données en temps réel et en intégrant des apports humains, Dima transforme divers ensembles de données en diverses créations d'art numérique .
- Emilio Chapela : L’artiste aborde la crise environnementale sous différents angles, en mélangeant des perspectives philosophiques et historiques avec une analyse critique de la programmation, d’Internet et de l’intelligence artificielle. Il intègre également des recherches scientifiques et anthropologiques pour dénoncer la pollution des rivières et autres plans d’eau en Amérique latine.
Chaque œuvre a servi de phare à l’introspection, obligeant les spectateurs à faire face aux dures réalités de la dégradation de l’environnement à laquelle nous sommes tous responsables. Les artistes , bien que variés dans leurs techniques et leurs perspectives, partagent un engagement commun à utiliser leur art pour questionner , critiquer et proposer des récits perspicaces qui provoquent une réévaluation des comportements normatifs qui sous-tendent notre société.
Dans cette exposition, l'art devient une force de persuasion , prônant le changement et encourageant un lien plus profond avec les problèmes actuels. Elle invite le public à réfléchir aux responsabilités personnelles et à imaginer de nouvelles possibilités de gestion de l'environnement. « Living Through Ecocide » vise non seulement à informer et à déranger, mais aussi à inspirer et à mobiliser l'action collective vers une coexistence plus durable et plus respectueuse de notre planète.