Jeudi 18 juin 2016, Olivier Pellerin et Benjamin Braun, membres de la commission « musiques électroniques » de la SACEM sont venus rencontrer une dizaine d’étudiants de l’IESA arts&culture pour les interroger sur leur expérience de la scène électro pour nourrir le rapport qu’ils publieront à l’automne et présenteront dans le cadre du MaMA.
Initiée par Fabrice Bonniot, professeur référent « Musiques et cultures actuelles », cette rencontre faisait suite à une table ronde intitulée « Les facteurs clés pour entreprendre dans les musiques électroniques » organisée le 24 mai par TECHNOPOL dans le cadre du forum réalisée par le Ministère de la Culture « Entreprendre dans la culture » dont l’IESA était partenaire.
Les étudiants en Mastère Production de spectacle vivant et Chargé(e) de production musiques actuelles avaient pu y échanger avec des professionnels majeurs du secteur tels que Brice Coudert, directeur artistique de SURPRIZE (producteur des soirées Concrete et du festival Weather), Marie Sabot, directrice associée de WE LOVE (producteur des festivals We love green et The Peacock society), Antoine Buffard, directeur du magazine TRAX et Alex Rubio, Label manager (anciennement de Form - manager de Popof, et actuellement de Outcross records, manager de Miguel Campbell). Michel Pilot qui fait également partie de la commission « musiques électroniques » de la SACEM était présent et avait souhaité que l’échange démarré avec les étudiants se poursuive pour intégrer leurs points de vue dans un rapport officiel.
Ce rapport sera la première étude menée en France sur les pratiques culturelles dans le secteur des musiques électroniques. Les étudiants ont répondu aux questions de Olivier Pellerin et Benjamin Braun et leur ont ainsi présenté leur perception de la scène tant d’un point de vue de consommateurs que de jeunes entrepreneurs. Le rapport sera présenté dans le cadre du festival MaMa, dont l'IESA arts&culture est partenaire. Les grands sujets abordés étaient les suivants :
- la typologie des événements électro (club, warehouse, festivals…) et leur évolution dans les goûts des consommateurs
- les tendances de programmation, la question de ce qui est « commercial » versus « underground »
- la représentativité du spectre stylistique des musiques électroniques dans les différents évènements organisés
- la typologie des publics
- le positionnement tarifaire des évènements electro et comment les jeunes publics le perçoivent en fonction de leur budget respectif
- l’expérience du live et ce que les publics en attendent
- les plateformes d’écoute et de découverte musicale
- l’essor des « diggers » (collectionneurs) et la dynamique ludique du « Track Id ? »
Un échange pertinent dont on attend de lire la synthèse à l’automne !