Entretien avec Jeanne Labracherie, en troisième année de Bachelor Production et médiation culturelle à propos de la 3ème édition du festival solidaire NO FRONTIERS de l'IESA.
Quelle formation suivez-vous à l’IESA arts&culture?
Je suis en troisième année de bachelor production et médiation culturelle en spécialité arts visuels et expositions.
Pourquoi avez-vous décidé d’intégrer l’IESA arts&culture?
J’ai décidé d’intégrer l’IESA arts&culture car je cherchais une formation mêlant des cours théoriques, comme de l’histoire de l’art et l’aspect professionnel avec des stages tout au long de l’année. Pouvoir mettre en pratique la théorie lors de nos stages et gagner en expérience est un véritable atout pour les élèves de l’IESA.
Pouvez-vous nous présenter l’édition 2020 de No Frontiers ?
No frontiers est un festival pluridisciplinaire qui allie les arts et l’être humain mettant en avant la force de nos différences. La 3ème édition du festival s'est déroulée sur un seule journée à la maison des Métallos. L’édition 2020 de No Frontiers a été unique dans son organisation mais aussi dans sa programmation, dû en grande partie à la crise sanitaire de la Covid-19 que nous avons pris en considération dans nos choix de programmation. Nous avons su nous adapter et garder en tête notre but initial : faire de No Frontiers un instant d’échange et de partage. Spectacles, ateliers participatifs, exposition et concerts ont été au programme. Les artistes de tout horizon ont exploré la question de la migration à travers divers médium: photos, installation, vidéos, performance, musique ou encore théâtre et ont formé, le temps d’une journée une seule et même unité.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cet évènement : ambition première, partenariat, implication des étudiants?
J'ai fais partie de l’équipe de production pour l’exposition. Notre ambition première était que l’exposition “Flux” soit un espace libre, sans contrainte ni préjugé. Nous voulions pousser le visiteur à se questionner sur l’idée du déplacement et de la migration et ce que cela engendre sur le travail des artistes. Le but étant de montrer à quel point la migration est universelle et intemporelle. Pourquoi dérange-t-elle aujourd’hui ?
Nous avons travaillé durant toute la durée du projet en partenariat avec la Maison des Métallos où s'est déroulé le festival. Il est intéressant et touchant de voir à quel point une cause aussi importante que celle de l’immigration peut unir des personnes qui ne se connaissaient pas et ne travaillaient pas forcément ensemble.