Exposition "Résonances"

Une exposition photographique de Jonathan Bertin organisé par nos M2 communication culturelle

Fisheye Gallery et l’IESA arts&culture ont eu le plaisir de vous convier au solo show de Jonathan Bertin.

L'exposition s'est tenue le vendredi 23 et samedi 24 février 2024 à Fisheye Gallery

Résonances explore les échos esthétiques entre des villes hétéroclites telles que Séoul, Florence, Venise, Paris, Casablanca, Rouen ou New York, célébrant ainsi la connexion subtile entre les cultures et les environnements. La couleur, les silhouettes, les scènes et les détails prennent vie à travers les déambulations photographiques de l’artiste.

L’exposition Résonances évoque la vibration harmonieuse des couleurs capturées dans des lieux géographiquement éloignés. Malgré leurs différences apparentes, ces images résonnent ensemble, créant une concordance visuelle où les nuances locales se fondent pour former une palette universelle.

Résonances célèbre ainsi la connexion subtile entre les cultures et les paysages à travers la photographie.

Le fil rouge de l’exposition est d’associer des images d’environnements différents et de les faire cohabiter. Les cultures se croisent, les couleurs se mélangent faisant écho aux souvenirs de chacun. À travers une sélection de photographies minutieusement choisies, Résonances prend la forme d’une exploration colorée qui invite au voyage.

Plus qu’une simple exposition, Résonances entend créer un espace propice à l’évasion, en plein coeur de la capitale.

C’est une exposition organisée par la classe des 30 étudiants en Masteres 2 Communication de l’IESA arts et culture !

Ils ont navigué entre la communication, les relations presse, la direction artistique, la rédaction et la scénographie afin de présenter ce projet ambitieux.

Evènement unique, fruit d’une collaboration entre L’IESA arts&culture, Troisième Rive et Jonathan Bertin.

Jonathan Bertin

Biographie

Né en 1996 en Normandie, Jonathan Bertin vit et travaille à Paris depuis 2023.

Photographe couleur travaillant le numérique comme l’argentique, il s’est révélé comme un artiste de l’ultra-banal.

Après des débuts photographiques à arpenter sa région et des études dans le monde de l’image, une lassitude s’instaure et il décide d’entamer un long processus introspectif par un voyage à travers le monde durant deux ans.

De retour en campagne normande, sa vision sera fortement impactée par ses explorations, forgeant son approche personnelle qu’il reproduira chez lui — le quotidien deviendra alors le terrain de jeu de sa démarche.

En 2022 l’artiste concrétise cette période de recherche et présente une exposition en off de Paris Photo à la Galerie MR 80 rue de Turenne dans le cadre de son projet New York Quête qui concrétise cette curiosité liée aux espaces et à l’interaction de l’homme avec ces derniers.

 

Entretien avec Jonathan Bertin

D’où vient ton amour pour la photographie ?

La genèse de ma passion pour l’image vient de mon rapport aux couleurs, j’ai grandi dans un environnement habillé de couleurs, mon regard s’en est imprégné et aujourd’hui elles guident mon travail. Il y a aussi cette notion de quotidien qui habite beaucoup mon processus, je suis fasciné par le rythme qu’il impose et comment l’homme habite sa vie, pouvoir immortaliser et redonner de la splendeur à ces moments simples qu’on néglige est un principe qui me touche. De façon plus intime, la photographie m’offre une façon de voir le monde et de l’apprécier qui m’anime chaque jour un peu plus comme une toile vivante qui ne cesse d’évoluer.

Issu du digital, tu t’apprêtes à exposer dans une galerie d’art prestigieuse. Comment décrirais-tu cette transition de l’écran à la toile?

Poser ses images sur le papier est un exercice riche de sens à mes yeux. On les conçoit et les approche d’une manière différente, la connexion avec le regard est plus forte, c’est comme si toutes les années de travail, de recherche et d’introspection prenaient vie pour moi. Les exposer dans un lieu comme la Fisheye Gallery rend ce travail encore plus concret, tout comme les choses que je photographie s’ancrent dans un espace, je fais en sorte à chaque exposition de prendre possession des lieux et d’avoir ce même rapport avec mes images.

Qu’est-ce qui différencie une photo que tu vas sélectionner, de toutes les autres ?

Il y a 2 grands facteurs qui guident mon regard dans ma sélection, le fond et la forme. La forme pour moi, c’est l’esthétique de l’image, j’aime qu’elle soit universelle, qu’on puisse s’y plonger de façon innocente, sans avoir de contexte, par pur amour du monde, de la couleur, des compositions et des choses qu’elle représente. Entre ensuite le fond, qui lui est plus intime: que dit cette image de moi ? Que ça soit pour moi en tant qu’artiste ou bien du côté de la personne qui la regarde et des émotions qu’elle lui provoque. Chaque image est minutieusement choisie pour représenter cette musique colorée et résonante qui découle de ma vision.

Parle-nous de l’exposition “Résonances” et de ce que tu souhaites partager à travers celle-ci ?

Résonance c’est le fruit de plusieurs années de travail et de recherche, je pense avoir réussi à mettre le doigt sur cette subtilité qui me fascine dans le monde et en a fait mon terrain de jeu. En faisant cohabiter toutes ces images issues de pays, de décors si différents, une universalité du quotidien se dresse par les couleurs, les décors, les silhouettes, alors qu’à travers le voyage on va chercher le dépaysement, ici, le regard réunit ces espaces si différents. Ce projet crée des ponts des liens entre des espaces par la poésie des choses et leurs nuances.

À la suite de cette exposition, quelles ambitions photographiques nourris-tu pour l’avenir ?

Je prépare, pour 2024, un projet plus intime et d’une autre envergure sur ma région d’origine, la Normandie. Inspiré du mouvement impressionniste qui célèbrera ses 150 ans cette année, ce travail est le fruit de 6 ans de recherches et s’inscrit dans une notion de mouvement et de couleurs avec un fort rapport aux émotions.

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